Father Rukundo sent a message from Nigeria sharing with us his missionary life. Here below a short presentation of himself (in English) and his story (in French).
I was born in Rwanda in 1982. After my secondary school, I started my studies in philosophy in the Democratic Republic of Congo at ‘La Ruzizi’ formation Centre from 2004 to 2007. Then, in 2007-2008, I did my spiritual year at Kasama situated in the Northern Part of Zambia. From there, I went to Malawi where I spent two years between 2008 and 2010 for my pastoral experience. I learnt Chichewa at Mua when Serge St-Arneault was in charge of our language course. I still have the certificate he awarded us at the end of our language course.
Interestingly, Stephen Kajendran, Didus Baguma and myself, we arrived at Mua the day before the Kungoni cultural day. It was very colourful only that I could not understand what was happening. At Mua, we were in the community with Serge, Julio Feliu and Claude Boucher. After it, I joined the community of Chezi on the top of the mountain between the capital Lilongwe and Lake Malawi. It was in November 2010. I stayed with André Bilodeau, Jean Arnaud and Michel Sanou who left soon after my arrival for his studies. Then Serge St-Arneault joined us sometimes in May of the same year.
Chezi was a beautiful place to be. Moving around to various churches was challenging but I liked it and I felt that people loved me. I had a nice community that trusted and supported me. I also appreciated visiting the orphanage under the care of the Sisters of Mary Mediatrix. I enjoyed as well the organisation of Malawi as a Sector, the moments of meetings and celebrations of various events.
I remember the day I renewed my declaration of intent! It was a great day for me, many confreres came from Lilongwe to grace it and Martin Onyango called it a “mini-ordination”. By the way, the binocular you gave me is still functional. I have it still. Life in Malawi was great. Thank you for those years we shared. Zikomo kwambiri!
Dans les eaux profondes : une église à construire.
Par le père Gilbert Rukundo, M.Afr
J’ai été nommé à la Paroisse de Saint-Vincent de Paul à Ogo-Oluwa dans le diocèse d’Osogbo lorsque je suis arrivée au Nigeria en octobre 2013. J’y ai vécu une expérience épanouissante pendant trois ans. Je m’y sentais très à l’aise avec tout le monde. Ensuite, j’ai été nommé à Saint-Augustin à Oojo dans l’archidiocèse d’Ibadan qui était une succursale de la grande paroisse de l’Apôtre St-Thomas à Agbowo avant de devenir une paroisse autonome.
En accord avec l’Archevêque et le conseil provincial des Missionnaires d’Afrique, nous avons unanimement accepté de prendre en charge ce projet même s’il devenait inévitable que l’un de nous quitte son poste. Le choix est tombé sur moi et je l’ai acceptée d’un bon cœur. À vrai dire, j’étais l’un de protagonistes pour que Saint-Augustin devienne une paroisse.
En conséquence, je devrais me séparer de la communauté chrétienne d’Ogo-Oluwa qui a été témoin de mes premiers pas missionnaires juste après mon ordination sacerdotale le 17 août 2013. Ce fut une séparation douloureuse. Comme un adage dit : partir c’est mourir un peu.
La communauté chrétienne d’Ogo-Oluwa a organisé une fête d’adieu en soulignant quelques faits marquants de mon séjour. Étaient présents l’Évêque Mgr John Akinkunmi Oyejola les prêtres et religieux de notre doyenné, les staffs de l’hôpital Our Lady of Fatima où j’étais aumônier et les chrétiens de St-Vincent de Paul. Ils resteront toujours gravés dans ma mémoire.
Par contre, la communauté chrétienne de Saint-Augustin est à construire. L’église et les bureaux sont encore en chantier tout comme le presbytère. Milieu dynamique, Saint-Augustin englobe plusieurs tribus venant de partout au Nigeria. La population est composée de quelques pensionnaires militaires et des jeunes venus d’un peu partout à la recherche d’une meilleure vie et qui font des petits commerces au marché d’Ojoo qui n’est pas loin de l’église.
À l’exemple de Saint-Augustin élevée au statut de quasi-Parish en février 2015, une autre succursale nommée St-Martin-de-Porres prend racine, située à cinq kilomètres seulement de Saint-Augustin. La fondation de l’église a été bénie par l’archevêque d’Ibadan Mgr. Gabriel Adeleke Abegunrin le 21 mai 2017. Les fidèles prennent à cœur le défi de bâtir les bâtiments dans l’entraide.
Les nouveaux registres des chrétiens demandent beaucoup de travail. Pour le moment, je garde la plupart des dossiers paroissiaux dans ma chambre en attendant la construction d’un bureau temporaire qui est une priorité, dès que le toit sera mis sur l’église.
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L’évêque me présente a ma nouvelle communauté Paroissiale
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Vue extérieur de l’église et de la clôture
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La vue de l’église et de la salle
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Vue de l’actuelle sacristie
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Le travail au bureau
Nous célébrons la messe quatre fois par semaine. Le dimanche, même inachevée, l’église est n’a pas assez d’espace pour tout le monde. Confiant que tout se passera bien, la joie et l’enthousiasme des communautés très généreuses qui célèbrent son Seigneur sont au rendez-vous. Je considère ma mission actuelle comme une plongée dans les eaux profondes. Conscient que ce n’est pas ma mission, mais une participation dans la mission du Christ, je trouve ma consolation dans le service que j’offre comme Missionnaire d’Afrique.